Des cultures céréalières peu connues et à forte rentabilité

cultivos de cereal poco conocidos

La diversification des cultures est à l’ordre du jour. Pour être éligible à la PAC, vous devez cultiver trois cultures différentes si vous disposez de plus de 30 ha. Dans de nombreuses régions, une ou deux cultures sont traditionnellement pratiquées. Quand on pense à la diversification, on pense rapidement aux pois et au colza, deux cultures à larges feuilles. Mais il existe aussi des alternatives au sein des céréales pour se diversifier. Parlons un peu de ces cultures céréalières alternatives peu connues.

Cultures céréalières rentables et peu connues

L’ agriculture biologique aide à rentabiliser ces cultures. Les céréales qui n’étaient plus cultivées pour un faible profit, comme l’épeautre ou le seigle, sont maintenant récupérées dans l’agriculture biologique. Ces céréales sont utilisées pour fabriquer de la farine destinée à la consommation humaine, qui est principalement utilisée pour faire du pain.

Dans cet article, nous parlerons de quatre cultures céréalières rentables:

  • l’épeautre
  • le seigle
  • le kamut
  • le sarrasin

 Ces cultures céréalières sont principalement pratiquées en agriculture biologique en raison du prix de vente plus élevé du grain en bio, qui de ce fait, augmente considérablement la rentabilité. En outre, ces céréales biologiques sont souvent utilisées pour la consommation humaine, ce qui donne également un plus dans le prix de vente du grain.

Le retour de la culture de l’épeautre

L’épeautre est une céréale très similaire au blé. En fait, il peut être considéré comme une sous-espèce du blé. C’est l’une des premières céréales à être cultivée et elle n’a pas cessé de l’être tout au long de l’histoire.

Aujourd’hui, on cultive peu d’épeautre, bien que sa production augmente. Il est vrai qu’en raison de sa faible production et de sa faible rentabilité au cours du siècle dernier, la superficie cultivée a beaucoup diminué. En outre, l’amélioration génétique s’est concentrée sur l’amélioration d’autres cultures telles que le blé ou l’orge.

Actuellement, les variétés d’épeautre sont plus productives bien qu’elles soient encore loin d’atteindre le niveau du blé. Ce rendement inférieur est compensé, dans de nombreux cas, par un prix de vente plus élevé du grain.

[optin-monster-shortcode id=”uzh9rdp6gnsqeri68pnn”]

 

Besoins de l’épeautre

Les besoins de la culture sont également très similaires à ceux du blé. Traditionnellement, le cycle de l’épeautre était très long, mais avec les variétés actuelles, le cycle a été réduit, ressemblant à celui du blé. Ces nouvelles variétés sont même similaires au blé en apparence : elles sont plus basses que les variétés traditionnelles, ce qui les rend résistantes à la verse.

Les besoins en engrais et en eau sont similaires. Il est vrai que c’est une culture plus rustique qui résiste mieux aux parasites et aux maladies que les variétés de blé plus modernes.

Comme nous l’avons mentionné, le grain est généralement utilisé pour la consommation humaine. En raison de la composition de ses protéines, la pâte obtenue à partir de la farine est plus extensible que celle du blé. C’est une très bonne option pour faire du pain. En outre, certains nutritionnistes soulignent qu’il s’agit d’une céréale plus saine que le blé, conseillant sa consommation.

 

Un revirement nécessaire de la culture du seigle

Le seigle est une céréale qui a été beaucoup cultivée. En fait, en période de pénurie économique, on mangeait du pain noir à base de seigle. Comme l’épeautre, c’est une culture qui, en France, a été abandonnée en raison de son long cycle et de sa faible productivité, entre autres facteurs.

C’est une culture à cycle plus long que le blé ou l’orge, très résistante au froid et qui peut germer à des températures de -1ºC. C’est pourquoi il est semé dans des climats plutôt froids comme ceux de la moitié nord de la France.

De nos jours, il existe des variétés hybrides très productives. En général, les rendements de ces variétés hybrides sont légèrement supérieurs à ceux du blé. Dans les zones de terres fraîches et sèches, des rendements de 5 000 kg/ha peuvent être atteints.

Besoins du seigle

En général, la gestion de la culture est très similaire à celle du blé ou de l’orge.

  • Le seigle est semé en octobre et récolté en juillet.
  • Il résiste à la sécheresse.
  • Ses besoins en engrais sont similaires à ceux des autres cultures céréalières.

Il est vrai que dans la production conventionnelle, le seigle est un produit difficile à vendre car seules les grandes usines d’aliments pour animaux utilisent du seigle. En outre, le prix du seigle est souvent inférieur à celui du blé ou de l’orge.

Ce problème de commercialisation est résolu par la production biologique. Le seigle biologique peut être vendu aux minoteries biologiques qui produisent de la farine pour la consommation humaine. Il est essentiellement utilisé pour produire du pain et des pâtisseries faits à la main. C’est donc la production biologique qui apporte la rentabilité au seigle.

 

Le Kamut ou blé Khorasan: une culture en nette expansion mondiale

Le kamut est une variété de blé Khorasan enregistrée aux États-Unis d’Amérique. La marque Kamut est soumise à des contrats de production spécifiques et à une production avec certification biologique. En français, le nom kamut est utilisé pour parler généralement du blé Khorasan.

[cta_hubspot id=27427]

C’est une culture qui est originaire d’Egypte et d’Iran. Il est largement répandu dans tout le Moyen-Orient. Actuellement, cette culture se répand dans le monde entier en raison de ses qualités nutritionnelles.

Le kamut est une céréale riche en protéines, avec 30 % de plus de protéines que le blé. Il contient également plus d’acides aminés essentiels ainsi que des acides gras insaturés. Il est également riche en sélénium et en potassium, qui contribuent à protéger contre les maladies cardiovasculaires. Comme il s’agit d’une céréale, elle contient du gluten et ne peut donc pas être consommée par les personnes qui y sont allergiques.

Son cycle, sa culture et ses besoins nutritionnels sont très similaires à ceux du blé dur. Sa rentabilité est principalement associée à la production biologique. Comme le blé dur, il est utilisé pour fabriquer de la farine, des pâtes, etc.

La culture du sarrasin, une opportunité pour le marché sans gluten

Le sarrasin n’est pas vraiment une céréale, même si on l’appelle blé. C’est une plante de la famille des Polygonacées. Son grain a les mêmes utilisations que les céréales. C’est pourquoi on l’appelle pseudo-céréale.

  • C’est une culture d’été. Elle est semée entre avril et mai.
  • Elle ne résiste pas au gel, il est donc très important de la semer lorsqu’il n’y a pas de risque de gel.
  • Son cycle est court, d’environ deux mois et demi.
  • Elle est récoltée à l’aide d’une moissonneuse de céréales.

Comme il s’agit d’une culture estivale, elle ne peut être cultivée que dans des zones où les pluies sont abondantes en été ou dans des zones irriguées. Il est largement cultivé en Chine, d’où il est originaire, en Russie et en Ukraine.

C’est une culture en plein essor car ce n’est pas une céréale et elle ne contient pas de gluten. Cela permet de produire une farine sans gluten qui peut être consommée par les personnes qui y sont allergiques. La farine est utilisée pour fabriquer du pain, des pâtisseries et des biscuits sans gluten. Le sarrasin a également une teneur élevée en protéines et de très haute qualité. C’est pourquoi il est inclus dans les régimes végétariens et végétaliens.

Comme vous pouvez le constater, il existe une grande variété de cultures céréalières peu connues, rentables et alternatives aux cultures céréalières traditionnelles, ce qui peut donner un plus à vos marges agricoles. Surtout si le système de culture est biologique.

Si vous envisagez de planter une de ces cultures dans votre exploitation, ou même de passer de l’agriculture conventionnelle à l’agriculture biologique, n’oubliez pas qu’il est essentiel de bien maîtriser à la fois la gestion de la culture et les coûts de votre investissement.

Pour réussir votre campagne, essayez Agroptima. Avec l’application, vous pourrez contrôler votre projet avec précision et sans complications. Essayez-le maintenant gratuitement et pendant 15 jours !

New call-to-action

+Aucun commentaire

Ajoutez le votre