Calcul de la fertilisation et les engrais pour chaque culture
Nous les agriculteurs, nous savons qu’il est essentiel d’ajuster la dose d’engrais et de fertilisation pour le bon développement des plantes, car autant l’excès que le manque leur sont préjudiciables. Pour fairee le calcul de la fertilisation et de la quantité d’engrais la plus juste et choisir le type d’engrais le plus approprié, il faut tout d’abord déterminer les besoins nutritionnels de la culture.
Vous voulez savoir comment ? Continuez votre lecture et découvrez comment déduire les doses optimales.
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La première étape: connaître les besoins nutritionnels des cultures
Le besoin nutritionnel d’une culture varie en fonction de la récolte attendue, car une plante qui produit beaucoup a des besoins différents de ceux d’une plante qui produit peu. Il existe de nombreux tableaux des besoins en nutriments en fonction de rendements spécifiques, qui peuvent être consultés à titre indicatif.
Pour calculer le besoin nutritionnel d’une culture il faut ajuster la dose de fertilisation à la récolte maximale qui pourrait être obtenue, si tout se passe comme prévu. De cette façon, on apporte l’engrais nécessaire pour satisfaire le maximum que la plante peut absorber.
Une fois les besoins nutritionnels calculés, on obtient le calcul en unités fertilisantes de chaque nutriment séparément. Par exemple, 100-120-60. Ces nombres représentent les unités fertilisantes par hectare qu’absorbera la culture pendant son cycle, dans l’ordre suivant : N-P2O5-K2O, c’est-à-dire, Azote – Phosphore assimilable – Potassium soluble. Une fois que l’on connaît la quantité de nutriments que la culture va consommer, on en tient compte dans le calcul des engrais à appliquer. Il faut soustraire de la dose d’engrais la quantité de ceux qui, pour les raisons suivantes, sont déjà présents dans le sol: En lien avec cela, il est important de savoir que le phosphore et le potassium restent dans le sol, alors que l’azote est un élément mobile : s’il n’est pas absorbé, il se perd d’une année à l’autre. Une fois déduits les nutriments déjà disponibles dans le sol, on obtient un chiffre (exprimé en unités fertilisantes) pour chaque nutriment, et on connaît ainsi quelle dose d’engrais il faut apporter. À partir de là il faut faire le calcul de la fertilisation et calculer la quantité d’engrais à appliquer par hectare. Les engrais peuvent être séparés en deux grands groupes: Le dosage des engrais est étiqueté avec un code à trois numéros des trois macronutriments principaux : l’azote (N), le phosphore (P) et le potassium (K). La première valeur correspond à la teneur totale en azote, la deuxième au phosphore disponible (P2O5) et la troisième à la teneur en potassium soluble dans l’eau (K2O). La richesse des engrais commerciaux est exprimée en % d’unités fertilisantes. Par exemple, un engrais complexe 15-15-15 contient 15 kg de N pour 100 kg d’engrais, 15 kg de P2O5 pour 100 kg d’engrais et 15 kg de K2O pour 100 kg d’engrais. Grâce à ce calcul de la fertilisation et des engrais en pourcentage on connaît les quantités en kilogrammes de chaque engrais à apporter pour satisfaire les besoins de la culture, pour chacun des éléments. Les engrais organiques (fumier et purin) ont des richesses bien moindres, exprimées le plus souvent en UF/t ou UF/m3, c’est-à-dire en unités fertilisantes par tonne de récolte ou par mètre cube. Étant donné que les résultats sont obtenus en t (tonnes) ou m3 (mètres cubes), pour pouvoir les comparer à d’autres engrais et connaître leur richesse au format 0-0-0, il faut diviser cette richesse par 10. Par exemple, un fumier avec 5 kg/t d’azote aura une richesse en % de 0,5, résultat de sa division par 10. De plus, il faut tenir compte du fait que le fumier et le purin se minéralisent pendant trois ans à compter de leur application, en libérant environ 50 % des nutriments provenant du fumier la première année, 35 % la deuxième et les 15 % restants la troisième. Les purins, quant à eux, se décomposent plus rapidement, environ 75 % la même année, 20 % l’année suivante et 5 % la troisième. Il est important de prendre en compte ces pourcentages et de les multiplier par la richesse pour savoir ce qu’ils apportent chaque année. En cas de déficit, il faut compléter avec des engrais d’origine minérale. Si on apporte annuellement du fumier ou du purin, on peut simplifier et éviter les pourcentages, car chaque année se minéralisent 50 % de l’apport annuel, 35 % de l’apport de l’année précédente et 15 % de l’apport d’il y a deux ans, soit 100% de la richesse. Comme vous pouvez le constater, pour faire correctement le calcul de la fertilisation et les engrais et faire un apport efficace, il est nécessaire de tenir compte de différentes valeurs, parmi lesquelles celles qui correspondent aux apports réalisés par le passé. C’est la raison pour laquelle il est essentiel de tous les noter et d’être bien organisé. Dans le cas contraire, il sera difficile de faire des estimations correctes et il faudra fertiliser à vue d’œil, ou bien suivre les recommandations des commerciaux, qui sont bien souvent exagérées. Heureusement, pour faciliter la tâche il existe le registre de fertilisation qui peut être tenu avec Agroptima. Un outil qui permet d’avoir tout bien noté et organisé, et qui de plus effectue automatiquement les calculs des richesses et des engrais. Déterminer la dose est plus facile et rapide que jamais. Fini les prises de tête et les calculs complexes, on obtient toujours les quantités les plus ajustées. Sans aucun doute une magnifique façon de gagner du temps, d’épargner ses efforts et d’optimiser les rendements de ses cultures. N’attendez pas plus pour essayer Agroptima gratuitement !Calcul en unités fertilisantes
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Conclusion
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